PGC La Rue


De: La Rue (PGC, communication personnelle, 2012)
sont le résultat d'une analyse visuelle de six images satellitaires de haute résolution (Quickbird, WorldView 1 & 2, et GeoEye : imagery © 2011 Digital Globe ; avec l'aimable autorisation du Programme d'imagerie satellitaire de l'Agence nationale de renseignement géospatial des Etats-Unis (National Geospatial Agency [NGA]) acquises en novembre 2010 et 2011. Les phoques de Weddell semblent avoir un comportement d'échouerie plus stable à cette période de l'année. Les images satellitaires ont été prises entre 9 heures et 11 heures, heure locale, heures auxquelles la présence des phoques sur les zones d'échouerie est à son plus bas. Les images de phoques ont été recherchées sur une large zone allant jusqu'à environ 10 km au-delà de la limite de la ZSPA. Au total, en associant les différents phoques détectés sur trois des six images, 9 individus ont pu être dénombrés (carte 1). Aucun phoque n'a été découvert à l'extérieur des limites de la ZSPA. Aucun phoque n'a été détecté sur les images acquises au début du mois de novembre ; en revanche, ils étaient présents sur celles de mi- et fin novembre. Il n'a pas été possible, au cours de l'analyse, de déterminer si un même individu avait été compté plusieurs fois ou de faire la distinction entre les adultes et les jeunes phoques. Les observations confirment toutefois la présence continue de la colonie
Objet:
à cause sans doute de la consanguinité, tandis que le taux de natalité est faible par rapport à celui de la population dans la baie d'Erebus (R. Garrott, communication personnelle, 2008)
Les femelles adultes commencent à faire leur apparition sur la banquise au début du mois de novembre, soit un mois plus tard que dans les autres aires de reproduction de la partie australe de la mer de Ross. Elles donnent le jour à l'extrémité nord-ouest de l'île, période durant laquelle on peut trouver des phoques immatures ainsi que des adultes ne se reproduisant pas jusqu'à 15 km au sud-ouest de l'île près de crevasses ouvertes du côté occidental de l'île (Gelatt et al., 2010). Il n'y a pas à cette époque de mâles adultes sur la glace de mer car ils restent dans l'eau pour y établir leurs territoires et les défendre. Les femelles demeurent sur la glace jusqu'au sevrage des nouveau-nés vers l'âge de 6 à 8 semaines. Après le mois de décembre, phoques adultes et immatures se mélangent dans l'aire de reproduction et le long des crevasses qui se sont formées dans le coin nord-ouest de l'île
Probablement, durant les mois d'hiver, les phoques restent dans l'eau. En raison des conditions extrêmement difficiles où les températures à la surface peuvent en effet chuter à ― 60° C, les phoques semblent passer la majeure partie de leur temps à maintenir ouverts des trous d'air dans les crevasses. C'est probablement l'un des principaux facteurs limitant la taille de la population (Yochem et al., 2009), les petits et les phoques immatures étant probablement exclus d'accès aux trous de respiration (peu nombreux) par des adultes dominants et agressifs. Certains petits incapables de conserver leurs propres trous de respiration ouverts risquent d'être bloqués à la surface de la glace si les phoques dominants les empêchent d'entrer dans l'eau (Castellini et al., 1992 ; Harcourt et al., 1998)
Des études indiquent que les phoques de Weddell de l'île White ont un régime alimentaire similaire à celui de leurs congénères à McMurdo Sound (Castellini et al., 1992). Des études d'otolithes de poisson prélevés sur des échantillons de matières fécales de phoques de Weddell ont révélé un régime alimentaire composé essentiellement de notothénioïdes, Pleuragramma antarcticuni, mais également de poissons issus du genre Trematornus (Burns et al., 1998). On pense que le reste du régime alimentaire des phoques de Weddell se compose d'invertébrés ainsi que d'un céphalopode appartenant à la famille des mastigoteuthidés (Burns et al., 1998). On a constaté que la consommation de ces derniers était beaucoup plus élevée chez les phoques de l'île White que chez ceux vivant à McMurdo Sound (Castellini et al., 1992)
D'autres aspects de la physiologie et du comportement des phoques de l'île White semblent différer de ceux des populations avoisinantes de McMurdo Sound et de la baie de Terra Nova. Les phoques à l'île White semblent en effet être beaucoup plus gras (Stirling, 1972 ; Castellini et al., 1984), leur poids enregistré pouvant atteindre 686 kg contre pas plus de 500 kg à McMurdo Sound ou dans la baie de Terra Nova (Proffitt et al., 2008). Les femelles adultes sont en moyenne plus grandes qu'à McMurdo Sound et les jeunes phoques à l'île White ont, d'après les observations, des taux de croissance plus rapides que leurs homologues à McMurdo. Les profondeurs d'immersion à l'île White sont en moyenne moins grandes qu'à McMurdo Sound (Castellini et al., 1992)
Groupe:
élévation
02 Février 201402/02/2014

J'ai transpiré des centaines d'heures pour cette base, et ca continue. Vous aussi, aidez-moi à la nettoyer.